27/06/20 - Le livre d'Adèle chérie


Ne pas faire attention au chocolat à côté du livre, c'est un emballage de cône qui a glissé et tâché la nappe.

Bien que je sois interrompue par des PD qui gémissent mon prénom à peu prêt 150 fois par heures, soit 1500 fois par jour, j'arrive un peu à comprendre ce que je lis. Mais j'aurais préféré tout comprendre à fond.

AVR commence son livre en nous disant qu'elle est enceinte, qu'elle cours, fait des études de philosophie aux Etats unis, qu'elle rend visite à Stanley Cavell, qu'elle est perpétuellement interrompue par des sons, des gens, des cafards. Elle dit quelques mots de philosophie de l'ordinaire (Montaigne, Husserl, ...), sujet qui l'intéresse, va dans la "maison familliale" où elle a le ventre rond. On y fait des jeux de société, on mange, on se repose sur le canapé (à la façon d'Oblomov), ...


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J'aime bien comment le livre est fait, en cours petits chapitres titrés. Quand comme moi on a une dizaine de personnes qui vous harcèlent nuit et jour et cherchent à vous pourrir la vie, je ne vois pas comment on pourrait lire de longs chapitres de 30 ou 50 pages. Là, j'arrive à comprendre et ce n'est pas peu de choses.

L'idée du chapitre cours est aussi pratique pour l’ordonnancement de souvenirs brefs celà nous donne à voir l'étoffe reconstituée en morceaux assemblés plutôt qu'une corde de pendu tressée de faits en cours, passés, et à venir.




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